vendredi 29 avril 2011

QUAI 31 DANS LES MÉDIAS


LE ROMAN "QUAI 31" DE L'ÉCRIVAINE MARISOL DROUIN SÉDUIT LES MÉDIAS.



«Quai 31» est un roman post-apocalyptique où les clivages sociaux n'ont rien à envier aux pires catastrophes économiques. C'est très sombre. C'est un excellent livre. J'ai passé deux heures de bonheur noir, intense, en compagnie de cet ouvrage.
ÉRIC BLACKBURN, La Librairie francophone (Radio-Canada)

Porté par une écriture imagée, dynamique, efficace, Quai 31 se lit d'un trait. Voici un roman qui éveille les consciences sur l'ampleur prévisible des mouvements de population et la perte d'une pluralité ethnique et culturelle. Un roman qui pose en sourdine la question suivante: et vous, vous faites quoi pour vous et vos enfants?
SUZANNE GIGUÈRE, Le Devoir

L'écriture m'a happée. Une écriture précise, concise. Tous les mots semblent au bon endroit, au bon moment. On est dans un monde qui est près du nôtre, mais on perd graduellement tous nos repères, toutes nos certitudes, puis on entre dans une atmosphère qui est moite, étrange. Un univers de personnages fantaisistes, décalés. C'est vraiment un beau roman.
ANNIE LANDREVILLE, Info-réveil (Radio-Canada)

Plus on avance dans Quai 31 de Marisol Drouin, plus on entre dans un univers qui n'existe pas, mais dont on sait qu'il n'est pas très loin. Dans ce roman d'anticipation qui n'en a pas l'air, on suit les traces d'Échine, jeune réfugié qui a quitté son pays inondé avec sa mère, «mère-rocher», «mère-émotion». Quai 31, c'est l'histoire d'un réfugié qui tente de survivre dans sa nouvelle vie, mais c'est aussi celle d'une société déshumanisée où les vieux sont mis en adoption, où presque tous les humains ont des organes artificiels, où l'on chasse les chats qui sont devenus les ennemis des poules domestiques, et où non seulement l'écriture manuelle n'existe plus, mais où les ordinateurs viennent avec des «préphrases» et des claviers iconiques. Dans ce monde sans repères, une étrange maladie, le tordu, s'attaque aux colonnes vertébrales, et les «sans-terre» - dont fait partie Échine - deviennent les coupables tout désignés de cette épidémie. Le décor de fin du monde de cette ville inquiétante coupée en deux permet à Marisol Drouin de dresser un portrait qui donne froid dans le dos. «Je lui ai dit qu'elle était ma soeur dans l'orphelinat du monde», raconte Échine en parlant de celle dont il est amoureux. Il y a des moments de tendresse comme celui-là, ou entre Échine et sa mère, qui réussissent à émerger de cette description souvent froide. Mais si des phrases au détour font voir l'humanité des personnages, on ressort de ce livre ébranlé devant une projection aussi sombre.
* * * 1/2, JOSÉE LAPOINTE, La Presse

Marisol Drouin évoque le monde contemporain en grossissant les absurdités que nous côtoyons sans trop y penser. Le rêve d'immortalité qui passe par les chirurgies et le don d'organes, les cataclysmes qui balafrent la planète et provoquent des petites fins du monde un peu partout. Reste la tendresse, l'entraide pour croire à un avenir meilleur peut-être. Une formidable allégorie, une touchante histoire d'amour qui laisse sans voix. Un roman dur, terrible, mais d'une bouleversante humanité, une tendresse qui garde vivant l'espoir malgré le pire. Une phrase vivante, imagée et belle de soubresauts. Une véritable découverte.
YVON PARÉ, Le Progrès-Dimanche

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