Extrait de l'entrevue + critique de Candide Proulx dans le Voir (Montréal) à propos du roman Nos échoueries de Jean-François Caron (La Peuplade):
Mystérieusement attiré vers Sainte-Euphrasie, dans le Bas-Saint-Laurent, un jeune homme quitte sa blonde et squatte la maison de son enfance, laissée à l'abandon. S'adressant à sa belle éplorée, il revisite ses souvenirs et ses rêves et raconte les allées et venues des villageois, leurs soirées bien arrosées à l'hôtel, leur désarroi depuis que le quai qui les liait au fleuve a été démoli et que la fonderie s'est tue. À travers lui, mi-prodigue, mi-étranger, le village trouve une voix pour se raconter alors que dans le foyer pour personnes âgées, le drame couve, aussi inexorablement que les vieux vieillissent.
L'intérêt du roman se situe dans la langue très orale employée par Caron qui nous accroche avec sa poésie, avec sa manière de faire vivre et parler la nature. La part du conte insuffle à l'histoire une épaisseur qui dépasse la simple observation subjective.
Pour lire l'article, cliquer ICI.
Mystérieusement attiré vers Sainte-Euphrasie, dans le Bas-Saint-Laurent, un jeune homme quitte sa blonde et squatte la maison de son enfance, laissée à l'abandon. S'adressant à sa belle éplorée, il revisite ses souvenirs et ses rêves et raconte les allées et venues des villageois, leurs soirées bien arrosées à l'hôtel, leur désarroi depuis que le quai qui les liait au fleuve a été démoli et que la fonderie s'est tue. À travers lui, mi-prodigue, mi-étranger, le village trouve une voix pour se raconter alors que dans le foyer pour personnes âgées, le drame couve, aussi inexorablement que les vieux vieillissent.
L'intérêt du roman se situe dans la langue très orale employée par Caron qui nous accroche avec sa poésie, avec sa manière de faire vivre et parler la nature. La part du conte insuffle à l'histoire une épaisseur qui dépasse la simple observation subjective.
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