Nicolas Tardy, dans le Cahier critique de poésie - CCP 18 - Octobre 2009 du cipM publié à Marseille, s'intéresse au livre mentale, de Chantal Neveu:
Ce livre est décomposé en 7 parties (des états) constituées de colonnes de vers (majoritairement courts), peu ponctués, avec un interlignage assez marqué. Ceci donne une lecture hachée mais régulière; une sorte de pas à pas, une adéquation entre fond et forme. En effet il est ici question d'espace(s) traversé par des corps (marchant, nageant, interagissant). Le lecteur français verra peut-être, dans la lecture de cette Québécoise, une synthèse possible entre 2 écoles: une poésie dite blanche, de par le dépouillement et le travail de découpage syntaxique (les titres des parties évoquant A.M. Albiach) et une poésie action/sonore de par l'aspect partition du texte. Sachant que Chantal Neveu associe le déplacement à la lecture, lors de présentations publiques de son travail... il n'aurait pas tort. Cette heureuse fusion est à découvrir pour faire une expérience perceptive (mentale & physique).
Ce livre est décomposé en 7 parties (des états) constituées de colonnes de vers (majoritairement courts), peu ponctués, avec un interlignage assez marqué. Ceci donne une lecture hachée mais régulière; une sorte de pas à pas, une adéquation entre fond et forme. En effet il est ici question d'espace(s) traversé par des corps (marchant, nageant, interagissant). Le lecteur français verra peut-être, dans la lecture de cette Québécoise, une synthèse possible entre 2 écoles: une poésie dite blanche, de par le dépouillement et le travail de découpage syntaxique (les titres des parties évoquant A.M. Albiach) et une poésie action/sonore de par l'aspect partition du texte. Sachant que Chantal Neveu associe le déplacement à la lecture, lors de présentations publiques de son travail... il n'aurait pas tort. Cette heureuse fusion est à découvrir pour faire une expérience perceptive (mentale & physique).
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