
Extrait de l'article de Pierre Assouline:
"L'indice de la perte"
Photographies, billets, tickets, pages d'agenda, gravures, pages de calendrier, dédicaces, archives, coupures de presse, ex-libris, vignettes, cartes, publicité... Rien de gratuit mais tout ce qui entre fait ventre. Des images souvent floues à gros grains, des papiers parfois déchirés, transformés en autant de reflets de sa mélancolie. Ce ne sont pas des preuves mais des traces, des ombres du réel, d'autant plus universelles qu'elles ne sont pas légendées. Dans la mesure où la mélancolie par l'image nous ramène à ce que nous n'avons pas vécu, François Turcot en vient à se demander, dans le beau dossier que la revue littéraire québécoise Contre-jour (no 21, été 2010) consacre à cette oeuvre, si l'image n'est pas finalement "l'indice de la perte plutôt que le gage du souvenir".
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